De plus en plus les médias internationaux parlent de lui, de sa musique, de son pays et de ses origines. Témé Tan est un jeune artiste musicien belge, originaire de la République Démocratique du Congo (RDC) qu’il a quitté à l’âge de 6 ans.
Voyageur, Témé Tan a sillonné le monde et de ses voyages, il a constitué une diversité des sons qui vont la force de sa musique. De Kinshasa, en passant par l’Espagne, le Brésil, le Pérou, le Guatemala, le Japon et bien d’autres contrées, ce jeune musicien que le monde musical découvre, produit une musique éclectique. Son dictaphone ne le quitte pas, il enregistre des sons qu’il écoute et son ordinateur pour composer des chansons. Dans une de ses chansons, on retrouve des cris d’enfants qui jouaient dans la cour d’une église à Kinshasa.
De son vrai nom ‘’Tanguy Haesevoets’’, il se voit coller son surnom lors de ses nombreux voyages. En japonais, ‘’Te’’ veut dire la main et ‘’Me’’ l’œil. Ne pouvant pas l’appeler Tanguy, les habitants de Grenade, en Espagne, le surnommant ‘’Tan’’. Ce qui donna Témé Tan.
Le chanteur n’a pas oublié ses origines congolaises. Très attaché aux instruments de musique de la RDC, il est revenu récemment et est tombé sous le charme du Likembe. Kinshasa reste initiatrice de nouvelles tendances avec Konono Number 1 qui amplifie leur likembe, ou encore KOKOKO ! C’est comme une nouvelle musique électronique, mais elle n’est pas faite avec des machines, mais des instruments de récupération a-t-il dit. Kinshasa reste donc pour l’artiste la ville créatrice de tendance, celle qui célèbre la rumba et qui influence toute l’Afrique. Témé Tan a encore les souvenirs des sons de son enfance, les classiques de la rumba comme il les qualifie (Rochereau, Tabu Ley, Papa Wemba et Luambo Makiadi Franco).
Il sort le 6 octobre 2017 un album ‘’ Témé Tan’’ de 12 titres après plusieurs singles. Comme il sait le faire, cet album est le fruit de son métissage et de ses nombreux voyages au Congo et dans les différents pays qu’il a visité.
