
Une onde de consternation secoue Kinshasa depuis la révélation, ce dimanche 5 octobre, de la profanation de la tombe de Marie Misamu, icône de la musique congolaise disparue le 16 janvier 2016.
À quelques jours des commémorations prévues pour marquer les dix ans de sa disparition, les proches et fans de l’artiste ont été bouleversés par la disparition de la statue en bronze qui ornait sa sépulture, ainsi que les deux guitares.
Sa fille, Ruth Misamu, s’est dite profondément choquée par cet acte : « Comment une telle profanation a-t-elle pu avoir lieu dans un cimetière (Entre terre et ciel) présenté comme sécurisé ? Nous exigeons des explications et des responsabilités claires. »
Ce geste, perçu comme un manque de respect envers la mémoire d’une figure culturelle majeure du pays, a déclenché une vague d’indignation sur les r

éseaux sociaux et dans les milieux artistiques. Plusieurs voix appellent à une enquête urgente et à un renforcement de la sécurité dans les sites funéraires.
Marie Misamu, dont la voix a bercé toute une génération, reste gravée dans le cœur des Congolais. Ce triste événement vient raviver les douleurs de sa perte.