L’affaire judiciaire de Koffi Olomide a refait surface. Accusé de viol et séquestration de ses danseuses à Paris, la star congolaise de la rumba se dit prête à comparaître devant les juges. Il considère d’ailleurs comme une première victoire la requalification des accusations de viol en agressions sexuelles.
Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, Me Emmanuel Marsigny, avocat français de Koffi Olomide, tient à rappeler que si Koffi Olomide a bien été renvoyé devant le tribunal correctionnel de Nanterre à l’issue d’une information judiciaire qui a duré plus de dix ans, les investigations entreprises ont permis de complètement écarter les accusations de viol dont il faisait l’objet et pour lesquelles il a obtenu un non-lieu.
Il aura dès lors à répondre devant le tribunal correctionnel des faits de nature délictuelle, qu’il conteste tout autant fermement. Il a eu l’occasion, à de multiples reprises, de répondre aux convocations qui lui ont été adressées et s’il a regagné le Congo, ce n’est qu’après avoir été menacé d’être placé en détention provisoire, argumente l’artiste via ses avocats.
Pour Koffi Olomide, les accusations portées contre n’avaient pour finalité que de permettre à ses accusatrices d’obtenir facilement des titres de séjour sur le territoire français.
Le chanteur de 61 ans ne souhaite qu’une chose, « celle de pouvoir s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés dans des conditions lui permettant de se défendre sereinement et sans a priori », affirme Me Emmanuel Marsigny, son avocat.
